You guys die and I don’t get your baby ?

L’autre soir, après un répit post-colère je suis tombée sur une horrible émission ‘une Maman formidable’. En gros c’est ‘Un diner presque parfait’ mais pour les mamans. 4 femmes sont jugées sur leur éducation, la chambre de leur enfant et je sais plus quoi mais j’ai trouvé ça atroce.

Qu’on juge une maman dont on ne connaît rien et qu’en plus on soit prête à se faire juger en retour. Horreur. Malheur.

Et puis j’ai pensé à cette phrase qu’on se dit souvent ‘je fais au mieux, du mieux que je peux pour mon enfant’ ; ‘je suis la meilleure maman pour mon enfant’ ; ‘je fais avec ce que j’ai’.

Et d’un coup, j’ai trouvé ça injuste, vraiment pas chouette pour les enfants. Eux n’ont pas demandé à être là. On exige, on les presse, on les contraint, on leur crie dessus, on leur donne la fessée, on les force à manger des choses qu’ils n’aiment pas, on les laisse pour aller bosser … Ils supportent nos humeurs, notre fatigue, notre stress. On est heureux qu’ils soient là mais on les préfère quand ils dorment ou au téléphone quand ils sont chez Mamie. Pourquoi on fait des enfants ? Pourquoi ont-ils à subir notre ‘mieux possible’. Ils n’ont rien demandé.

Dans mes croyances il y en a une très importante ‘nous sommes sur Terre pour nous reproduire, faire honneur à notre statut d’homme, au Dieu qui nous a créé, et continuer le boulot qu’il a commencé’. Voilà, ça c’est ma croyance la plus profonde. Avant d’avoir Nina je ne comprenais pas les gens qui ne voulaient pas d’enfants, je les trouvais égoïstes et indignes de la vie qu’on leur avait donné en cadeau. Mais quelle bêtise … Parfois, mes avis très tranchés m’agacent moi-même. Et aujourd’hui que j’ai ‘accompli’ mon boulot, je m’en veux de ne pas être à la hauteur. Je m’en veux de crier, je m’en veux de ne pas profiter à 100% de Nina, je m’en veux de la voir fatiguée et donc, par conséquent pénible. Je m’en veux d’aimer qu’elle ne soit pas là parfois pour me retrouver seule avec mon mari.

J’ai toujours été moyenne, ni la meilleure, ni la moins bonne. Sauf que ça ne se répercutait sur personne.

C’est faux de dire que je suis la meilleure Maman pour Nina. Je pourrais être mille fois meilleure. Je pourrais ne garder ma patience que pour elle, pour affronter ses hauts et ses bas. Je pourrais lui faire des festins et lui inventer des chansons. Elle le mériterait.

La nuit parfois je ne dors pas, je pense à tout ça, à la version de moi-même que je rêve d’être. Je rumine et m’auto-flagelle pour une mauvaise soirée, pour des cris, des mots injustes, de l’agacement.

Et pour m’apaiser, je pense à elle, à ses ‘je t’aime Maman, tu es la plus belle de toute ma vie’, à toutes les marguerites qu’elle me cueille ‘comme sur ta bague Maman’. J’efface tout et j’attends le lendemain matin pleine d’espoir. Ma Nina c’est mon bijou, elle n’est que le reflet de moi, alors je dois m’améliorer pour être une vraie Maman formidable.

paquerettes

22 commentaires sur “You guys die and I don’t get your baby ?

  1. C’est très touchant comme réflexion! N’ayant pas d’enfant c’est déjà des questions que je me pose, des enfants oui mais pourquoi? Enfin bon, ce qui est beau et qui fait à mon sens de toi une bonne maman c’est cette capacité à se remettre en question! J’imagine que le quotidien vient enfreindre certaines limites posées et qu’il n’est pas toujours facile d’être au top de ce que l’on voudrait être ou faire pour son enfant! Mais une chose est sur ce petit bout de toi tu en prends soin et tu lui donne beaucoup! Elle en a de la chance d’avoir une maman comme toi!

  2. Coucou Emilie, Je te trouve très dure avec toi même. Faire de son mieux c’est déjà beaucoup ! On ne peut pas faire mieux que mieux, la perfection n’existe pas et tant mieux car ça serait ennuyeux à mourir ! Si tu regardes une génération au-dessus, as-tu le sentiment d’être le reflet des tes parents ? Bien sur que l’éducation que l’on reçoit et ce que sont nos parents est essentiel et constitutif, mais on se construit aussi en opposition souvent. Ca vient un peu plus tard. Grandir c’est justement comprendre que nos parents ont fait ce qu’ils ont pu avec qui ils sont. S’ils ont fait de leur mieux, on ne peut pas leur en vouloir. Bien sur c’est facile, je n’ai pas encore d’enfant… Nina a l’air heureuse en tout cas et c’est bien là l’important. Je t’embrasse.

  3. bon ben voilà j’ai les larmes aux yeux!Je trouve que ce que tu dis est très juste, tellement vrai, et comme toi j’ai cette même culpabilité presque quotidienne de ne pas garder le meilleur de moi-même pour mes enfants, mais on est des humains..Et il n’y a rien de plus humain que de ne pas être au taquet, parfait, juste, modéré..Et nos enfants apprennent beaucoup de notre imperfection, elle les rassure, on n ‘est pas des dieux on est juste des parents, et il ne faudrait pas qu’ils nous idéalisent, sinon ils ne se sentiront jamais à la hauteur..Perso j’essai de compenser mes manques de patience au jour le jour par des moments d’écoute sincère, des temps (COURTS, je déteste jouer!)de jeux investis, des câlins
    plein,plein plein et puis je m’excuse auprès d’eux sans honte, quand je dépasse les bornes..Voilà je n’ai jamais laissé un com’ si long c’est dire si ton article m’a touché!!passe de bonnes fêtes avec tes proches et dors la nuit au lieu de te mettre la rate au court bouillon 😉

  4. Si tu es disponible lundi aprèm j’ai un plan concert pour toi et ta fille, tu peux m’envoyer un mail ce soir,je suis sûre que ça pourrait te plaire et surtout j’ai deux places en trop. Enfin si ça te dit. Ne soit pas trop dure avec toi, Caroline

  5. Tu avais écrit un post sur le fait que tu ne pensais pas avoir un autre enfant et moi qui en ai 3 qui les aime chacun plus que tout je partageais à 100% ta réflexion…Là aussi oui tu as raison ils n’ont rien demandé et c’est vrai que malgré nous nos enfants trinquent ils supportent nos soucis notre fatigue etc…alors que eux ne sont que tendresse et amour…Comme toi je passe parfois de mauvaises nuits à m’en vouloir de mettre fachée, d’avoir mal réagit, de ne pas assez jouer avec eux de ne pas âtre assez bien pour eux en fait…
    C’est drôle avant d’avoir des enfants j’avais la certitude que je serais forcément une bonne maman que je ne reproduirais pas certaines choses douloureuses vécues enfant et bien non je ne suis pas une bonne maman je me sent médiocre et je rumine celle que je ne suis pas je regarde la distance avec celle que j’aimerais être et que je n’atteindrais certainement jamais…Je me dis ils grandissent et je voudrais rattraper mes erreurs pour qu’après quand je ne serais plus là ne reste qu’une bonne image de moi mais je sais qu’ils se souviendront de moi avec des plus et des moins. J’espère qu’il n’y aura pas trop de moins.
    Je voudrais tant être une super maman qui ne crie jamais, ne s’énerve jamais.Avoir toujours un totale self contrôle, gagner suffisamment ma vie pour toujours les mettre à l’abri que jamais ils ne connaissent la faim ni le froid être libre avec eux ….Etre un roc et les ressentires rassurés avec moi ce que je ne pense pas….
    C’est cela aussi être parent les aimer tellement fort,nous avons un lien viscéral avec eux qui fait que l’on tombe autant dans l’amour que la souffrance de cette crainte de mal faire et de ne pas être à la hauteur de ces petites personnes tellement plus grandes que nous bien souvent avec leur amour incommensurable qu’ils nous porte…

  6. nous sommes des mamans mais nous sommes aussi des êtres humains avec nos defauts et nos qualités! il ne faut pas se juger trop durement, on ne peut pas être parfait…
    moi ce qui m’angoisse et me fait douter ce sont les meres parfaites qui etalent leur savoir faire et qui ne doutent jamais, pourtant c’est flippant de ne jamais douter
    je me dis souvent que mes enfants seront heureux si je suis bien dans mes baskets et heureuse…

  7. Je me reconnais tellement dans tes mots, maman de jumelles de 18 mois, il y a des jours où j’ai l’impression de ne faire que crier, de ne pas assez jouer avec elles (malgré le fais qu’elles soient deux, elles ne savent pas rester seule, un énorme besoin d’attention), chaque soir je revisionne la journée dans ma tête en mettant le point sur les moment ou j’ai été trop loin, les choses que j’aurai pu mieux faire et le lendemain j’essaie de l’appliquer jusqu’à ce que ma fatigue/stress/impatience me rattrape. On m’a dit un jour savoir qu’elle mère on ne veux pas être c’est avoir toutes les chances de sont côté pour être une bonne maman, parce que c’est vouloir le bon pour ses enfants et tout ce qui compte en vrai c’est qu’on ai voulu leur bonheur même si on à fait des erreurs. Le plus important c’est que si les sourires marquent leur visage, les rires raisonnent dans les murs et les câlins nous sert si fort c’est qu’on à réussis une part de notre mission.

    Alors continuons ne nous remettre en questions, on ne pourras qu’en apporter du bon à nos chers petits.

  8. Ruminer la nuit, en pleurer parfois…Se dire que demain, la semaine prochaine on aura plus de temps, on fera mieux…Pas toujours facile et réalisable, mais rien que d’y penser c’est qu’on fait de notre mieux! Il y en a qui ne semblent pas s’en inquiéter alors que d’autres sont parfois rongées par cette « préoccupation » de donner le meilleur! Seulement on donne le meilleur dans un monde qui ne nous facilite pas la chose! Oui nous sommes des supers mamans imparfaites! Qui d’autre que nous peut apaiser un petit coeur fragile comme celui de nos Nina (oui comme je l’ai déjà dit j’ai « la même » 🙂 )
    Bonne soirée et merci pour ton post tellement partagé.

  9. Comme toi (et tous les parents en fait) je regrette mon manque de patience et mes nombreux défauts…mais je ne suis pas d’accord quand tu dis que tu n’es pas la meilleure mère pour ta fille,bien sûr que si.C’est bien de chercher à s’améliorer,mais penser que ne jamais s’énerver,ne prononcer que des mots très positifs (quitte à mentir) etc est-ce vraiment un service que tu rends à l’enfant?Non bien sûr,car toutes les émotions font partie de la vie,aussi bien la joie,que la colère ou la tristesse,pourquoi penser que seule la joie a le droit de citer sinon nos enfants ne nous méritent pas..non.Pour être un bon parent il ne faut pas être parfait,ça n’existe pas! mais il faut être bienveillant d’une manière générale et sincère.

  10. Je me permets de réagir … Voilà je me dis que dans l’absolu moi aussi j’ai pas demandé à naître mais franchement aujourd’hui malgré les hauts et les bas qu’est-ce que je suis heureuse de vivre… Finalement c’est bien un merveilleux cadeau que mes parents m’ont fait en me permettant d’exister. Quant à mes enfants je considère que je les élève surtout pour apprendre à grandir à devenir adulte et à être à l’aise dans leur vie alors être parfaite ce n’est pas un service à leur rendre à la fois parce qu’effectivement ils risquent (notamment plus tard) de se trouver nuls face à cette mère lisse et toujours d’humeur égale (ou de me trouver moi nulle car trop parfaite) et parce qu’ils risquent de devenir asociaux en effet comment supporter ce prof, ce copain imparfaits … La vie de famille est aussi un labo où on se trompe on change et on apprend à s’assouplir pour mieux vivre avec les autres sa vie de grands !
    Mes limites c’est de ne jamais les mettre en cause directement mais d’évoquer des comportements inacceptables pour ne pas toucher l’ego et de ne jamais taper même une fessée sinon il m’arrive de crier, de ne pas jouer avec eux, de punir car après tout ils ne sont pas parfaits loin de là et tant mieux ! et tous les soirs je pense à l’amour que j’ai pour eux mais pas à la culpabilité !
    Je te souhaite une année 2015 plus tendre avec toi avec de la bienveillance pour toi !!!! Et je suis d’accord avec toi cette émission est horrible je n’ai même pas osé la regarder tellement je la trouve abjecte… On vit dans un drôle de monde bien superficiel et aux valeurs oubliées au profit d’être toujours mieux que les autres… Pourquoi faire ?

  11. D’accord avec toi sur le concept absolument fumeux et insupportable de cette émission. Comme si on ne se prenait déjà pas assez dans la tête toutes les images de la maman moderne qui arrive à avoir des enfants propres dans une chambre aux meubles joliment retapés par ses soins entre deux fournées de cookies et une conférence call avec New York!! Oui c’est cliché mais on se met tellement de pression qu’on a toute plus ou moins au fond cette image.
    Tu es dure avec toi. Quand je lis ton dernier paragraphe je me dis que tu fais quand même un sacré bon boulot et que pour ta fille tu es quand même une maman qui déchire.
    On aura tous des regrets concernant nos enfants et ils auront forcément des trucs à nous reprocher. Il faut juste se dire qu’on a fait ce qu’on pouvait, au moment où on le pouvait et qu’on s’excusera si on leur a fait du mal sans le vouloir. Je ne dis pas qu’il ne faut pas chercher à s’améliorer, moi je culpabilise de ne voir ma fille que 2h par jour et je sais qu’il n’y a que moi qui peut changer ça, je dis juste qu’être maman c’est le putain de métier le plus dur et je plus chouette du monde!
    Voilà, c’est bon j’ai écrit un roman!
    Très bonnes fêtes à toi et ta famille. J’espère que tu vas te déguiser en Armadillo de Noël.

  12. Je rejoins le commentaire de Sevra.
    Si tu était parfaite comment Nina pourrait-elle se construire? Et surtout quelle vision du monde lui donnerais-tu? Cela ferait d’elle une petite fille bien fragile face aux aléas de la vie, les gens méchants, les grandes ou petites tristesses. Moi je pense que tu es une mère formidable et je crois que Nina l’a compris elle aussi. Si l’on devait te trouver un défaut de mère c’est justement cette culpabilité que tu te mets en tête, je vais voir un psy depuis peu qui a noté que je disais souvent à voix haute « quelle imbécile » ou « quelle idiote » lorsque je me trompe ou que je fais une erreur. Il m’a dit que même si ces petites phrases paraissent anodines, répétées chaque jour (ou chaque nuit dans ton cas) elles deviennent à force de persuasion des vérités implacables qui nous mettent face à notre nullité et puis nous anéantissent peu à peu. Aime toi, aime cette chouette maman que tu es et ça c’est le meilleur cadeau que tu puisses faire à Nina, bien mieux que la patience, les festins, les chansons inventées! Si tu es plus indulgente avec toi même alors tu seras une maman formidable qui montre à son enfant que la vie est belle lorsqu’on ne se déteste pas.

  13. Pfff… ton article me serre le coeur…je commente peu ici (p.e pour la première fois auj ) et je vois que je ne suis pas la seule à me sentir concernée, ça rassure un peu…

    Ben oui ces dernières semaines, j’en chie pour rester zen moi aussi: je cours tout le temps, je me démène du mieux que je peux…mais je culpabilise constamment, et depuis que ma « grande » (5ans et demi) traverse une phase d’opposition et de provocation bien costaud, je me sens totalement dépassée.J’ai l’impression d’être à côté de la plaque, de ne pas la comprendre, de ne pas pouvoir la rassurer…alors qu’on avait jusqu’à l’an dernier une relation assez « évidente ».Peut-être que c’est sa manière de se détacher un peu de moi, de passer un cap et de grandir…je ne sais pas…Les mauvais jours je me dis que c’est » forcément ma faute », que je dois rater qqchose. C’est difficile car je crie trop (malgré mes efforts et mes « résolutions » quotidiennes…) et je me vois devenir la maman que je ne veux pas être. Dans les yeux de ma fille quand je « pète un câble », je me revois petite face à ma mère débordée et je me souviens comme c’était insécurisant et culpabilisant pour moi. Je sais que je suis une bonne maman, en tout cas une mère « suffisamment bonne « . Mais ça ne m’empêche pas de cogiter le soir, la nuit,comme toi, comme vous autres qui avez commenté ici…En finit-on un jour de se remettre en question, nous les mamans, nous les femmes ? j’ai l’impression que les papas se prennent moins le chou non ? 😉

  14. Oh pitié à bas les mamans parfaites! Etre une maman parfaite ce n’est pas bon pour un enfant, je dirais même que c’est néfaste. (Tu devrais te plonger dans les bouquins de Donald Winnicott, ça fait du bien!) C’est la vie un point c’est tout. Des jours avec des jours sans. Tu fais le maximum, parfois ça foire, et alors? ça aide Nina à se construire. La vie ce n’est pas du rose en permanence pas vrai? Des bises!

  15. Quel texte!si bien écrit et si touchant!
    Il faut en avoir du recul sur soi pour écrire tout ça et quelle belle preuve d’intelligence cette remise en question.
    Etre parent, ça s’apprend tous les jours un peu plus et ça peut être difficile.
    Moi aussi, je me les pose toutes ces questions avec mes 3 filles mais je suis fière de me dire que je fais mon maximum pour les rendre heureuse.
    Tu dis que tu as toujours été moyenne…eh bien moi, je pense que tu es la meilleure aux yeux de ta fille et de ton mari et n’est-ce pas là l’essentiel?
    Meilleures pensées,
    Une lectrice assidue et Maman d’une Nina (un peu plus grande)

  16. C’est sûrement la première fois que je commente un de tes posts! Mais je ne pouvais faire autrement!
    Comme toutes ici, je me retrouve dans tes mots! C’est très poignant ce que tu écris!
    Hier encore, je regrettais mon manque de patience avec mon aîné (4 ans) et je disais à mon mari qu’il fallait qu’on s’améliore…
    Moi aussi je regrette mon impatience, mes excès de colère et cela tous les jours ou presque!
    J’aimerais pouvoir leur consacrer plus de temps! Jouer tous les jours avec eux, me promener avec eux’ partir en vacances, être là à chaque période de vacances scolaires…8
    Nous somme sûrement des mères imparfaites mais finalement moins que les mères parfaites qui n’ont sûrement pas ce pouvoir de remise en question.
    J’aime mes enfants plus que tout et finalement j’aime la femme que je suis devenue grâce à eux!!
    Ne sois pas trop dure avec toi et continue d’aimer ta fille…
    Mina…presque comme Nina

  17. C’est une bien jolie réflexion de maman, et de femme surtout. Penser que faire des enfants est purement égoïste revient à dire qu’on s’est fait le plus beau des cadeaux! Et il faut s’en féliciter! Car oui, ce sont nos bijoux, la prunelle de nos yeux! Ce dont nous sommes le plus fière! Penser que faire des enfants est altruiste et contribue à la continuité du genre humain est merveilleux car, bien que les temps soient très difficiles, nous gardons confiance en ce genre humain. Et en préparant les nouvelles générations, nous espérons rendre le monde meilleur.
    Dans les deux cas, avoir et élever des enfants est le plus beau cadeau que la vie m’est fait! Comme vous, je me demande chaque jour comment m’améliorer en tant que maman, je me demande s’ils sont heureux, et je vais même jusqu’à culpabiliser quand je ne les vois pas sourire, ayant peur qu’ils soient tristes. Se poser toutes ses questions est humain, et sain. J’espère que tous les parents se posent ses questions car il est tellement important de toujours chercher à faire au mieux pour eux.
    Désolée pour le commentaire un peu long, mais votre post me touche beaucoup.
    Bonne journée.

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