C’est les vacances chez nous. Je ne peux pas prendre des jours à chaque vacances scolaires mais on essaie d’éviter le centre de loisirs à Nina vu son état de fatigue abominable …
Pas de ski chez nous, on n’aime pas ça (et accessoirement on n’a pas gagné au loto).
Avec ma Nina, on est parties toutes les deux en mini-vacances. Juste deux jours, juste nous deux. J’ai réservé un hôtel au fin fond de l’Eure avec absolument RIEN autour.
Je pensais qu’on irait se promener, je pensais qu’on ferait de la patinette en emmenant le goûter … mais non, c’était des pavés.
J’aurais aimé vous raconter que cette parenthèse m’a fait du bien, que j’ai profité de mon bébé, que j’ai pris l’air.
Eh bien non. J’ai dû me fâcher 60% du temps, la seule parenthèse enchantée était lorsqu’on est allées se baigner à la piscine.
Je ne sais pas pourquoi rien ne va jamais, pourquoi faire de la patinette sur des pavés est si problématique, pourquoi la sauce dans les spaghettis est un tel drame, pourquoi ‘on n’a pas internet Nina, on ne peut pas regarder les chansons‘ n’est pas une phrase claire, pourquoi je dois menacer pour tout et rien.
On te parle de terrible two, alors tu attends en serrant les dents les 3 ans. Mais il y a aussi le terrible three et apparemment aussi le terrible four.
Sur le moment, je m’énerve mais au fond je me demande avec tristesse si un jour cette petite fille saura se détendre, profiter, entendre, écouter, comprendre, ne pas taper du pied.
Nous sommes rentrées très tôt parce que le moindre évènement est sujet à ‘conflit’, je suis usée de tout le temps me fâcher.
J’ai choisi la facilité, rentrer à la maison.
(mon bébé qui me surprend après que je me sois fâchée, qui écrit presque son prénom)
Et c’est à demi-mots que je vous avoue : je me sens soulagée que Nina parte 4 jours en vacances avec sa grand-mère.
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