Quatre jours de désintox. Et ce ne fut même pas douloureux.
Mon téléphone est resté dans le tiroir de ma commode, éteint. Quand je l’ai rallumé il ne savait plus où donner de la tête le pauvre.
Quatre jours en famille, la grande famille, celle qu’on ne voit pas assez souvent.
Quatre jours en haut de la montagne, quatre jours où on n’a rien d’autre à faire que rire avec eux.
Quatre jours à beaucoup trop manger, à rire fort et à voir les enfants si heureux d’être ensemble.
Quatre jours où il n’y a pas d’horaires, où il n’y a pas vraiment de bain et où se coiffer et une option.
Quatre jours où rien ne sonne, ne vibre, où personne ne dit ‘chut, j’entends rien’.
Quatre jours sans nouvelles, quatre jours sans en donner.
Je suis de celles qui adorent oublier leur téléphone à la maison. Mais internet c’est une autre histoire. Et pourtant, j’ai laissé mon blog, mes mails, facebook, instagram sans aucune difficulté.
Et ça m’a fait tellement de bien. De retrouver mon mari comme je l’aime, détendu, joyeux et amoureux. De voir ma fille s’éclater avec ses cousins et on s’en fiche si les chaussettes sont toutes noires en dessous.
Avoir un fou rire avec mes cousins, rire très fort avec ma sœur, danser dans la voiture, lancer des anneaux sur une bouteille pendant des heures, faire de la balançoire, cacher des milliers d’œufs dans le jardin pour les petits, dire des bêtises, parler, échanger, laver 50 assiettes, faire la queue pour la douche, tomber épuisée sur l’oreiller.
Merci pour ce weekend.
J’ai vraiment beaucoup de chance.