Auteur yeahyeahgirl

Because you’re my .. my …

Je lui achète ce cadeau mais je prends le même pour moi. Je sais qu’elle va l’adorer comme je l’adore mais si je n’ai pas le même je vais être jalouse. Je suis une enfant qui achète ses cadeaux en double. Mais juste les siens.

Elle m’appelle pleine d’entrain, même au bout de tout ce temps, je suis toujours surprise. C’est vraiment bon d’être aimée.

Aimée pour moi, malgré moi presque. C’est vrai que je suis parfois compliquée, un vrai nœud. Elle le dénoue avec moi alors ça va mieux. Je suis une enfant qui a besoin de parler à sa copine à la récré. Mais juste à elle.

Parce que son regard, personne n’avait jamais eu le même. Je croyais même que ce n’était pas possible. C’est donc ça une amie. C’est vraiment bien, c’est vraiment important. Cette famille qu’on choisit, elle est aussi importante que l’autre. Voire plus. Parce qu’on ne se montre pas sous le même jour. Je suis une enfant qui est différente quand elle rentre à la maison. Mais rien qu’un peu.

Ces gens qui étaient là sans être là et qui sont partis d’un seul coup, ce n’était pas des amis. Ils ont essayé de me faire rentrer dans leur case. Pardon les gars, ça rentrait pas. Je rentre pas dans votre case, elle est moche votre case, elle m’oppresse.

J’aime ma case de maintenant, cette case de moi, sans les fioritures. Avec elle à mes côtés, toujours. Même quand je suis ignoble, elle me pardonne. J’en ai de la chance. De ne pas avoir à faire semblant. De pouvoir lui dire tout, sans détour. Elle qui écoute, entend, et surtout qui ne juge jamais.

Elle me trouve des qualités il paraît, c’est intéressant. Moi je lui en trouve mille. A la minute.

Je suis heureuse, très heureuse, tous les jours. Parce que quoi ? Il n’y a pas de parce que. J’ai eu du mal à sortir de ma coquille, à me laisser être moi. Maintenant c’est tellement bien, j’aurais bien aimé venir me le dire depuis maintenant, quand j’avais 14 ans.

Tu verras, quand tu auras 30 ans tu seras heureuse et comblée. Aimée et très bien entourée. Ne te renie pas, un jour quelqu’un te comprendra. Peut-être que j’aurais eu la force de leur dire d’aller bouffer des cailloux.

Le bonheur ça se travaille, ça s’apprend surtout.

Mais quand on est bien entourée c’est plus facile. Merci à tous, si vous lisez ça en vous demandant si ça parle de vous, c’est que c’est bien de vous que je parle.

Et merci à elle, ma perle.

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