Je m’assois près de toi, tu têtes ta bouche et tu me caresses le bras. Ou la jambe. Du revers de ta toute petite main. Je te regarde, je nous regarde et je me demande comment ? Comment j’ai pu douter un instant que je t’aimerais un jour ? Parce que ce qui se passe à l’intérieur à cet instant-là pourrait me faire soulever la maison toute entière avec toi au sommet. Je pourrais pousser la voiture avec un seul doigt avec cette intensité-là.
Parce que je t’aime, bien au-delà du ciel, de l’espace tout noir qui me fait si peur, des étoiles et tout le bordel bien trop éloigné de nous. Je t’aime tant que j’ai laissé sur le bord de la route la plupart de mes principes. Je flanche à chaque ‘bonne journée Maman chérie’. Tu peux me demander la Lune, je pars tout de suite te la chercher.
Même quand tu m’interromps et que ça me fout en rogne. Même quand tu me rappelles 3 fois le soir pour me dire quelque chose qui n’a ni queue ni tête. Même quand tu ne manges pas le bon repas que j’ai fait juste pour toi.
Cet amour-là, je pense que sans être une Maman on ne peut pas le comprendre. Celui qui te fait oublier la colère, les cris, les maux de tête en un quart de seconde. Celui qui te fait fondre le cœur à chaque nouveau petit pas.
Ce matin, je n’arrivais pas à émerger, mais quand tu m’as demandé ‘Maman, je peux avoir une tresse ?’, ça m’a fait l’effet de 10 cafés. Et je t’ai regardée partir, si jolie dans ta petite robe, avec tes sandales toutes râpées et ta tresse, si fière, si belle. J’ai refermé la porte, sereine. ‘A ce soir ma petite chérie que j’aime jusqu’au bout de tout ce qui existe’.
Et ce soir … ‘Mamaaaaan’ et ton sourire, tes petits pas qui claqueront sur le sol, ta tresse sera surement un peu bancale mais mon cœur lui sera toujours droit, rempli de tout ce que j’ai à te donner.
Ma Nina, ma chérie, mon soleil, mon sucre, je t’aime tant que je ne vivrais pas assez de jours pour te le dire.
Pardonne-moi d’en avoir un jour douté. Je ne recommencerai plus.
Et une pensée pour Bérengère, qui a mis son cœur au carré. Elle a osé, elle a réussi. Bienvenue à Zélie.
Wouaaaaaw, ma yeahyeah, tu m’as bouleversée, je te jure !!! J’en ai la larme à l’oeil, quel beau billet !
Imprime le, garde le pour que Nina puisse le lire un jour !
sniiiifffff!! très joli texte, tellement émouvant! bravo à toi! et moi je me félicite depuis une semaine d’avoir effectivement réussi. je me félicite d’avoir tant travaillé sur moi, ça a payé, je suis bien dans mes baskets et je ne remercierai jamais assez Nina …et Zélie. des bises ma belle!
Quelle belle preuve d’amour ces jolis mots et quel courage d’assumer tes doutes.
Message personnel : Un doigt pour faire avancer ta voiture ? Tu aurais du mettre les 2 mains alors …. 😉
Pfiou…..c’est troublant et émouvant et beau et tellement vrai et…..pfiou les mots me manques.
Continus d’être ce que tu es, on a tous nos défauts nos angoisses, nos hommes et nos enfants nous acceptent comme « ça » sans trop changer les premiers et en essayant de soulager les deuxièmes, l’amour est bien plus fort que tout !
Tu es merveilleuses.
Bises, Angie
« Mon amour » chez Albin Michel Jeunesse ! Ce livre est fait pour toi !!
C’est beau!!!!!!!!!!
pfiou les larmes….
merci c’est beau
Tellement beau! une belle revanche sur des débuts difficiles! mais tu sais au fond, je pense que tu doutais surtout de toi!
Gros bisous
PS : j’ai désiré pendant 7 ans et demi un autre bébé, j’ai prié, supplié mon mari pour qu’il cède à mes envies! il a dit oui et je suis la seule de nous 2 à avoir eu la pétoche de ne pas l’aimer autant que les 2 premiers (pfff)