I want the pinecones !

C’est les vacances chez nous. Je ne peux pas prendre des jours à chaque vacances scolaires mais on essaie d’éviter le centre de loisirs à Nina vu son état de fatigue abominable …

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Pas de ski chez nous, on n’aime pas ça (et accessoirement on n’a pas gagné au loto).

Avec ma Nina, on est parties toutes les deux en mini-vacances. Juste deux jours, juste nous deux. J’ai réservé un hôtel au fin fond de l’Eure avec absolument RIEN autour.

Je pensais qu’on irait se promener, je pensais qu’on ferait de la patinette en emmenant le goûter … mais non, c’était des pavés.

J’aurais aimé vous raconter que cette parenthèse m’a fait du bien, que j’ai profité de mon bébé, que j’ai pris l’air.

Eh bien non. J’ai dû me fâcher 60% du temps, la seule parenthèse enchantée était lorsqu’on est allées se baigner à la piscine.

Je ne sais pas pourquoi rien ne va jamais, pourquoi faire de la patinette sur des pavés est si problématique, pourquoi la sauce dans les spaghettis est un tel drame, pourquoi ‘on n’a pas internet Nina, on ne peut pas regarder les chansons‘ n’est pas une phrase claire, pourquoi je dois menacer pour tout et rien.

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On te parle de terrible two, alors tu attends en serrant les dents les 3 ans. Mais il y a aussi le terrible three et apparemment aussi le terrible four.

Sur le moment, je m’énerve mais au fond je me demande avec tristesse si un jour cette petite fille saura se détendre, profiter, entendre, écouter, comprendre, ne pas taper du pied.

Nous sommes rentrées très tôt parce que le moindre évènement est sujet à ‘conflit’, je suis usée de tout le temps me fâcher.

J’ai choisi la facilité, rentrer à la maison.

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(mon bébé qui me surprend après que je me sois fâchée, qui écrit presque son prénom)

Et c’est à demi-mots que je vous avoue : je me sens soulagée que Nina parte 4 jours en vacances avec sa grand-mère.

Si vous avez des avis à partager, n’hésitez pas, vous savez comme j’aime vous lire 😉

28 commentaires sur “I want the pinecones !

  1. Oh je connais ce genre d’histoire. Ma soeur à trois enfants inférnales. Rien ne va jamais avec eux et ma soeur doit toujours se fâcher ! Je me demande aussi parfois pourquoi ils ne se détendent pas un peu, oublions un peu tout se drame et relaxons-nous ! Mais hélas.
    En tout cas, je souhaite beaucoup de courage à tous les parents qui doivent supporter les petits caprices des enfants !
    D’ailleurs, les photos sont magnifique !

    A bientôt

    1. je ne dirais pas que Nina est infernale parce que c’est une enfant très calme, très drôle et quand elle est bien, on passe de très bons moments. Mais parfois, par périodes, rien ne va …

  2. Ici, l’ainée n’a pas eu de « terrible » quoi que ce soit. Un peu provocante et revendicatrice à 2 ans mais elle était déjà grande sœur. L’avantage d’avoir un bébé, c’est qu’on avait moins de temps pour s’intéresser à ses caprices. A trois ans, l’école est arrivée pile pour la « décentrer » d’elle même et du coup, nickel.
    Pour le second, c’est un peu plus compliqué. C’est un dernier et moi qui voudrait un troisième et qui ne peut pas pour le moment, et bien, j’ai plus de temps à consacrer à ses provocations.
    De plus, il a un gros caractère. Aussi gentil, drôle et intelligent que colérique et gueulard! Les 2 ans ce sont bien passés, je ne cache pas que les 3 ans sont plus chaud. Après, je pense aussi que c’est parce qu’il est de début d’année et prêt pour l’école. Du coup, l’énergie qu’il pourrait mettre dans le travail et la concentration passe dans sa colère et ses cris. On a jusqu’à septembre à attendre!
    tout deux sont régulièrement dans la provocation ou la revendication, souvent insatisfaits eux aussi. Je laisse passer beaucoup de choses hors le manque de respect, la mise en danger et le moment ou je me sens envahie.
    Par contre, clairement pour le second, il est plus facile à la maison qu’en voyage. Le changement des habitudes est encore très perturbant pour lui et anxiogène. Je ne règle ça quand l’ayant scotché à moi quasi tout le temps… Les choses vont évoluées doucement. Par contre, si ça peut te rassurer, pas de terrible 4 ici. Et même si il arrive d’avoir des soucis, le raisonnement est quand même nettement plus avancé. Permettant beaucoup plus de discussion et de négociation saine. Courage, ta Nina exprime son opposition ou son angoisse face à la personne en qui elle a le plus confiance : toi

  3. Je ne suis pas sure de t’être très utile, Lily ne s’est détendue qu’après l’arrivée (plusieurs mois après) de sa petite sœur… et même aujourd’hui on vit encore des périodes difficiles avec elle, que je ne connais pas du tout avec la cadette…

  4. Je me reconnais totalement dans ton récit. Parfois une simple sortie devient un cauchemar alors que ma puce qui a 3 ans et demi est un amour globalement. On lui fait un bon repas, elle ne veut pas y goûter, alors qu’elle aimait ce plat il y a une semaine. Alors je ne sais pas si c’est parce que en tant qu’adulte je sais quoi attendre de l’événement et pas elle… Rien ne se passe comme prévu avec un enfant, je suppose que c’est ce qui rend le fait d’être mère plus intense.

  5. Salut !
    J’ai connu ça, avec mon premier enfant qui a maintenant 8 ans…et le sentiment d’être une mère négative, qui ne voit que ce qui ne va pas.
    Mon deuxième enfant a 3 ans, et j’accepte beaucoup plus ses rebellions. Ce qui finalement les désamorce, un peu.
    Je me suis beaucoup remise en question (ce qui est épuisant), j’ai pris conscience de ce que nous projetions sur nos enfants…j’ai muris, maintenant je fais un maximum de choses pour me détendre (je pense à moi, j’accepte ce que je suis etc…), je cesse de mettre la barre trop haut.
    Je ne recherche plus la perfection et je ne me mets pas dans des situations stressantes ou qui demanderaient trop d’efforts de la part de mes enfants (exit les resto en famille par exemple…)
    Et j’arrive à m’amuser de leurs bêtises et de leurs colères beaucoup beaucoup plus qu’avant.
    Je me rappelle sans cesse que ce sont des enfants quoi….
    Je pense que c’est une erreur de croire qu’un deuxième peu apaiser un premier, tu entendra ça de beaucoup de bouches (même de parfaits inconnus…), ce qui est vrai c’est que le changement viendra de toi.
    Et puis, moi qui avait décider de ne jamais rouvrir un livre sur la façon d’éduquer un enfant (bah oui, tout ce que j’ai voulu appliquer pour le n°1 s’est révélé tellement infructueux !) j’ai mis le nez dans La discipline positive (suite a un post de CamilleRitaLeChat), et ça m’a beaucoup aidé.
    Et aussi je me dis que le temps passe si vite (je sais oui c’est cliché 🙂 mais dans quelques années, tout sera différent, et je regretterai sans doute ces années, alors je patiente en essayant de profiter et en les regardant grandir.

  6. Je ne peux que te conseiller les ouvrages d’Isabelle Filliozat « J’ai tout essayé » et « Au coeur des émotions de l’enfant  »
    J’ai vu une de ses conférences où notamment elle parlait de « réservoir affectif » dont à besoin l’enfant et également du fait que nos enfants libèrent leurs émotions négatives auprès de la personne qui les rassure le plus (c est un raccourci hein), leur figure d’attachement, bien souvent leur maman!
    Bref, ça m’a beaucoup aidé à désamorcer des situations de tensions (ma fille me tapait souvent vers 2ans) et à me dégager de réflexions parfois stériles.

  7. Comme ton billet me parle ! J’ai un fils de 3 ans et quand il est en mode « petit démon », je me sens vite dépassée. Je manque de patience, je m’énerve vite et je culpabilise surtout de ne pas mieux savoir gérer la situation. Elever un enfant, même si on l’adore, même s’il n’est pas spécialement difficile, c’est quand même pas toujours facile. Et parfois aussi franchement dur !! Je regrette que certains blogs donnent une image trop idéalisée de la famille, de la maternité,… A les lire, on croirait parfois que la mère parfaite existe bien 😉 Je préfère de loin l’honnêteté de tes textes et en te lisant, tu me donnes aussi envie de l’être davantage.

  8. on a toujours envie de leur faire plaisir, mais c’est toujours avec nos envie et nos perceptions d’adultes… Qu’ils soient enfant unique ou fratrie ça ne change pas grand chose. Etre mère s’est aussi se fâcher souvent, et je ne culpabilise plus. Parfois on se pose trop de questions, on aimerait être parfaites, mais soyons réalistes un enfant qui ne fait pas de crise ou de drame pour pas grand chose, ca n’existe pas.
    Et puis on se met toujours la pression, trouver un truc chouette a faire avec eux, alors que finalement juste prendre un peu plus de temps que d’habitude pour aller au parc, ou ramasser des cailloux avec elles c’est ce qui leur plait…. j’ai arrêté de mettre la barre trop haut, quand je sais qu’un déjeuner chez ikea (oui on aime les étoilés !)) lui fait plus plaisir qu’autre chose…

  9. Oh… comme ce message résonne en moi…
    mon petit garçon a cinq ans et je dirais bien que le terrible five n’est pas une légende…
    Non pas qu’il soit infernal, je dirais même qu’il est sage dans l’ensemble, pas de bêtise, pas de colère dans les magasins… mais lorsque les vacances ou même le week-end arrive, on a l’impression qu’il panique à l’idée de se retrouver avec nous et les sources de conflit sont légions : non, je ne veux pas manger tel plat (même si c’est celui qu’il préfère d’ordinaire), non je veux pas aider papa au jardin, non aucun de mes jouets n’est intéressant etc etc la liste est longue. On a aussi écourté les dernières vacances en Bretagne, on a succombé aux charmes des journées passées chez les grands-parents…

    Et comme toi, au final, je suis triste, car je le sens au fond de lui malheureux dans cette rébellion. Vivement les happy six !!!

    Pour tout te dire, c’est la première fois que je te laisse un commentaire mais je me régale chaque jour de ton humour. MERCI

  10. Qu’est ce que ce post me parle ! C’est un peu triste mais bon visiblement c’est la vie de beaucoup de parents et d’enfants.
    Chez nous, c’est incroyable comment les enfants se détendent quand les parents se détendent (et surtout la mère). Cela va beaucoup mieux depuis qu’on ne voit plus certaines bêtises ou provocations, que l’on continue de faire ce que l’on a décidé même s’il y a des récalcitrants, que les parents jouent, qu’il y a de l’entrain malgré les contrariétés et que « c’est pas grave ». Pas facile tous les jours de garder ce cap malgré la fatigue de tous et les galères qui s’acharnent parfois. Et moi aussi je suis contente de les laisser quelques jours… et encore plus contente de les retrouver.

  11. Déjà dis toi que ca évolue tout le temps un enfant en positif ou pas que ce soit dans ses attitudes, ses apprentissages ca monte ca stagne ca régresse faut faire avec…
    Chaque enfant est différent et plusieurs enfants issues d’une même fratrie et donc ayant eu la même éducation sur plusieurs aucun n’est pareil il y en à des plus sages, des moins sages, des tempérés des volcans…
    Par contre en effet à certains âges ca se calme mon fils de 7ans se calme petit à petit et je peux te dire qu’on vient de loin et depuis ses 6ans il est appaisé par contre mon fils de 3 ans et demi on en bave un max il est terrible alors que mon petit 3 de 16 mois est joyeux calme …

    J’ai connu avec mon ainé ses sorties qui se passaient mal je lui en voulais ses retours à pieds avec un petit de 4 ans qui hurlait pendant les 30 min de trajets ces moments de désespoir de ras le bol de mais mince je n’y arrive pas ….Les enfants ca te rend humble ca t’apprend pleins de choses sur le genre humain ca t’apprend sur toi même tes capacités à encaisser à contourner certaines situations pour mieux y arriver tous les jours se remettre en question trouver des astuces….Alors tu sais ne t’en veux pas on est tous pareil profites que ta fille soit chez sa mamie pour te ressourcer reprendre des forces…
    BISES
    Show must go one!!!!!

  12. Les enfants sont tellement imprévisibles ça passe bien ou ça passe mal pendant les vacances. J’ai remarqué qu’en faisant des activités enfants, comme tu as fait pour la piscine , ça se passe super bien. Avec mon fils cadet qui vient de fêter ses 3 ans, je pensais que le plus dur était passé. Que nenni! quelle surprise de le voir s’opposer violemment et moi qui craque aussitôt, parce que bien sûr ça se passe au moment de partir à la crèche. J’en ai discuté avec l’éduc de jeunes enfants à la crêche et c’est un comportement normal. Elle m’a donné quelques pistes d’éducation, à savoir être plus ferme, l’évacuation de la colère… Je te conseille de te renseigner auprès de la pmi, il ya souvent une psychologue, une éducatrice de jeunes enfants pour te conseiller, ou une autre structure comme la maison verte de Dolto, ou une psy de l’école…. 4j chez mamie? c’est rien, mon ainé y reste une semaine et c’est des super vacances pour moi mais aussi pour lui. Il ne faut pas culpabiliser, on fait de notre mieux. Et si Mamie, ou la maman d’une copine, dit qu’elle est adorable, dis toi que tu as réussi ton éducation et que les enfants se chamaillent toujours avec les parents.

  13. Salut Yeahyeahgirl!

    Je suis ton blog depuis un bon bout de temps. J’aime te lire, j’aime ton naturel, et ta façon d’accepter les situations plus ou moins délicates. C’est une grande qualité, je crois. Je réfléchis depuis quelques semaines au caractère de Nina. Et c’est sans prétention, sans vouloir donner de leçon car je suis mal placée; je ne te / vous connais pas, je suis pas Freud ou qqn d’autre pour affirmer quoi que ce soit, que je vais oser te faire part de mon avis. J’ai l’impression qu’il y a dans ta vie beaucoup de frustrations, et ce, depuis longtemps si j’ai bien pu comprendre à travers tes écrits. Je ne peux que te conseiller de lire ce livre: Métagénéalogie de Alexandro Jodorowski. C’est un pavé, faut adhérer mais qu’est ce qu’on apprend sur soi-même et son entourage! Peut-être qu’il t’aidera. Peut-être que je fais fausse route. A toi et rien qu’à toi de décider. 😉

    Aussi, j’ai pensé à l’éducation « éduquer sans dire non ». Nina semble être bien décidée dans la vie. Tant mieux, elle sait ce qu’elle veut. Il se peut qu’elle se retrouve frustrée dans des situations d’interdits. Tu peux trouver beaucoup d’infos sur internet à ce sujet. C’est un exercice difficile au début mais crois-moi, ça change tout! N’entends pas par là une éducation qui laisse tout passer mais plutôt au lieu de dire: « Chut, tu te tais », « Non tu ne dois pas parler maintenant. » dire: « Je ne peux pas entendre ce que me dit Véro parce que tu cries dans mes oreilles. » ou bien au lieu de « non, ne touche pas ça! »: dire « cet objet doit rester à cet endroit ». Le « tu » tue! et c’est vrai.

    J’espère t’avoir lancé sur une route. Et si ce n’est pas la bonne, tant pis. Je ne crois pas que tu perds ton temps en essayant, en tâtonnant. Ça me rappelle ton post sur « être une bonne maman ». Et pour moi, une maman mais avant tout une personne qui se remet en question dans le but de « s’améliorer » ne peut que être une bonne personne. Tu es une bonne maman!

    Bien à toi, et à Nina.

    1. coucou Adèle, merci pour ton commentaire que je trouve très intéressant. A quel niveau tu ressens de la frustration de ma part ? J’analyse beaucoup de choses, tout le temps, sur moi, sur Nina, mais parfois l’évidence ne me vient pas. Dis moi 😉

  14. Salut Yeah yeah,

    Comme tu le dis toi même, des fois, rien de va! et comme par hasard, c’est dans les moments où on essaie de leur trouver du temps, de sortir du quotidien, pendant les vacances que ça arrive et c’est terrible parce qu’on ne comprend pas, nous! Sauf que nos enfants n’ont pas conscience de ça, ils ont des phases de rebellion voire même de rejet parce que ça les construit, qu’ils ont besoin de s’opposer, qu’on leur fixe des limites… alors oui, c’est pénible mais ça fait partie de leur construction, et on le sait.
    Je pense que là, ça t’affecte particulièrement parce que tu as pris du temps pour ta fille, pour lui offrir quelques jours de vacances parce que TU pensais qu’elle en a besoin et tu as l’impression que c’est raté… Je crois qu’on projette souvent des choses fausses sur nos enfants.
    Nous sommes partis en voyage un mois en Asie avec notre fille de 3 ans, on flippait qu’elle fasse des crises dans l’avion, qu’elle ne supporte pas les trajets, qu’elle n’ait pas la patience que demande un voyage sac à dos eh ben, pas du tout, elle n’a rien dit quand on a passé 15h dans l’avion, 10 heures dans un train pourri, quand il fallait attendre des bus qui n’arrivaient jamais…Par contre quand on s’est retrouvé une semaine sur une super ile en thailande pour qu’elle aille à la plage tous les jours,(parce qu’on culpabilisait de l’avoir trainée dans les temples et dans les musées et qu’on voulait se « rattraper ») elle a été chiante comme jamais et rien n’allait !! C’était la première fois qu’elle était aussi pénible, on a pas compris pourquoi (je te rassure elle est régulièrement pénible mais à ce point…) mais c’est comme ça, alors on a fait avec (et passé une semaine à gueuler)………Et on ne garde que de bons souvenirs malgré tout!

    Ta Nina a l’air épanoui et bien dans ses baskets, c’est difficile de trouver des explications à ses crises, peut être parce qu’il n’y en a pas!… Je crois en tous cas que tu n’as rien à te reprocher. : )

    1. tu as vraiment raison, si ça se trouve ils ressentent un pression quand on leur prévoit un truc juste pour eux et qu’on le souligne ! j’y avais jamais fait gaffe !

  15. Oh comme je me reconnais dans ce billet, ici Louise va sur ses 5 ans et c’est toujours la même histoire, elle ne supporte pas le non, la frustration et de passer à autre chose lorsqu’elle fait un truc qui lui plait!!! On a le droit à des cris et des roulages par terre…..à quand la fin….!?

  16. Mon fils a pu avoir des périodes d’opposition bien bien pénibles. Ce qui marchait c’était d’édicter des règles simples avant une sortie, de s’y tenir rigoureusement, et au moment de la crise les rappeler fermement mais sans s’énerver (c’est dur, on est d’accord, mais éviter de crier est selon moi la garantie du succès, ce n’est pas toi qui t’énerves, ce n’est pas personnel, car il me semble que c’est hyper stressant pour l’enfant, tu appliques simplement un réglement préalablement établi.)

    Ce qui marchait aussi, c’est de dire des choses du genre « encore 3 tours de tobbogan, ensuite on rentre. Si tu fais une crise au moment de partir, la prochaine fois on ne fera pas de tobbogan du tout. » Et s’y tenir, quitte à se taper une crise monstrueuse la fois d’après, mais ça roule pour toutes les fois suivantes.

    A la maison, on en a eu marre de râler pour chaque brossage de dent, chaque mise en pyjama, le rituel le plus simple tournait à l’affrontement alors que ça se déroulait très bien quelques temps auparavant. On a fait un tableau avec le déroulement des activités quotidiennes. Une colonne par jour, croix rouge ou verte selon le succès des opérations, débrief chaque soir puis à la fin de la semaine. Encore une fois, ça permet de distancier le propos, on ne criait plus, on allait simplement vers le tableau mettre la croix correspondante. Ça permet aussi de valoriser l’enfant quand les choses se sont bien passées, parce que je me suis rendue compte que si on le gronde quand il est relou, quand tout roule c’est juste normal à nos yeux.
    C’est fou comme un enfant qui ne sait pas encore lire est capable de retenir ce qu’il y a écrit et de comprendre le principe du tableau à double entrée 😉
    Le tableau a très rapidement été plus vert que rouge et on a pu s’en passer totalement au bout de 3 semaines. Alors que ça faisait des mois qu’on s’évertuait à répéter des trucs dans le vide.

    Voilà, j’espère que les trucs et astuces qui nous ont aidés pourront t’être utiles. La clé, pour moi, a vraiment été de trouver des stratagèmes pour ne plus m’énerver, je me voyais virer mégère et ça ne me plaisait pas trop 🙂

    1. merci pour ton commentaire, j’avais fait un tableau il y a longtemps pour l’escalier quand on habitait à l’appartement parce que TOUS LES SOIRS c’était la crise. Comme ça a avait très bien marché, j’avais gardé l’idée mais en fait je n’en ai jamais refait. Pour les tours de toboggan, on fait pareil, on prévient, on explique avant etc et tu as vraiment raison, je réfléchis et les fois où ça vrille c’est quand on est ‘surpris’ par un truc qu’on a pas anticipé. L’exemple de la trottinette sur les pavés c’est pile ça, je ne pensais pas une seconde que y’aurait un problème !!! Tout ce que tu as écrit me parle et je te remercie beaucoup de partager 😉

      1. Je suis contente que tu aies trouvé mon commentaire utile 🙂 J’hésite souvent à en laisser de ce genre car j’ai peur qu’ils fassent « donneuse de leçons », surtout à l’écrit, sans les intonations et la spontanéité d’une conversation.
        Mon fils pouvait partir en vrille aussi pour un détail du genre des pavés, il était facilement frustré quand l’idée qu’il s’était fait de quelque chose ne correspond pas à la réalité. Il est très perfectionniste, je pense que c’est lié. Aujourd’hui il arrive à verbaliser sa frustration et à passer à autre chose (alléluïa 😉
        Pour désamorcer, j’avais pris le parti de dire les choses comme elles sont : j’ai bien compris que ce n’est pas exactement ce que tu voulais (je crois que montrer qu’on les a « entendus » est très important) mais c’est comme ça, je n’y peux rien (dans mon cas toujours, ça l’a bien aidé à comprendre que je n’étais pas toute-puissante, je l’ai réalisé un jour où il était hyper frustré que je n’ai pas de réponse à une question, quand il m’a dit « mais maman, tu sais TOUT, pourquoi tu ne veux pas me le dire ? »). Et enfin, le choix : tu peux faire de la trotinette sur les pavés, ou ne pas en faire, je sais que ce n’est pas idéal mais ce sont les deux seules options. L’année de ses 4 ans, ça nous a sauvé pas mal de sorties au parc. Je te rassure, il a 6 ans et ce genre d’épisodes ne se produit plus 🙂

  17. Toi qui critiquait si vertement les autres mamans parce qu’elles osaient être contentes d’être tranquilles en vacances sans les kids, te voilà dans le même sac que nous.

    1. coucou Lola avec ton faux mail ! je ne critiquais pas les autres mamans, juste que je ne comprenais pas l’expression ‘se débarrasser des gosses’, je l’ai déjà expliqué, ré-expliqué mais bon … il y a ceux qui lisent tout et ceux qui lisent en diagonale 😉

  18. merci merci merci à toi de lancer ces questions sur l’éducation comme des bouteilles à la mer, ça permet de lire des avis très intéressants, des pistes, et je trouve que tu as de la chance, car ici les commentaires sont toujours bien écrits et ouverts. J’ai une petite Nina de bientôt 2 ans qui n’a pas attendu de souffler ses 2 petites bougies pour nous offrir les terrible two. comme quoi, on s’accroche souvent aux expressions (nourrisson, on se rassurait d’un épisode douloureux de pleurs incessants et de stress intense en se disant que c’était une « poussée de croissance »). C’est peut-être très vrai, peut-être pas applicable à chaque fois, mais entre nous, c’est bon se mettre un terme sur des événements et des situations de crises qu’on ressent non gérables sans sortir de ses gongs.
    J’aimerai remercié toutes les mamans aguerries qui ont commenté ton post car ce que j’y lis me rassure/console/aide/interroge/choque bref merci, dès ce soir j’expérimente l’anti-tu et le tableau (pour le papa aussi et ses chaussettes).

    1. moi aussi ces avis me sont précieux, et c’est une des choses que je préfère dans mon blog ! merci à toi d’avoir aussi partagé avec nous, à bientôt 😉

  19. Oh la la … comme ça me parle … je vis le même genre avec ma fille ainée de 5 ans depuis l’arrivée de sa petite soeur et notre déménagament concommitent … Nous sommes à la fois fusionnelles et en permanence en train de nous chercher, et de nous trouver … Ma fille est d’un naturel triste, jamais vraiment satisfaite, donc rien ne va jamais même quand on prépare quelque chose de spécial rien que pour elle … Elle voit le verre à moutier vide et jamais à moutier plein … et tout devient difficile et sujet à faire une crise … c’est épuisant et je me sens souvent responsable … D’autant que je n’ai pas du tout cette relation de conflit avec ma petite de 2 ans.
    J’ai réussi à convaincre son papa d’aller consulter quelqu’un pour désamorcer les choses mais sans grand succès … et depuis quelques semaines je suis un atelier pour parents pour « apprendre à parler pour qu’ils écoutent et écouter pour qu’ils parlent » … tout un programme, mlais je trouve ça intéressant … je ne sais pas si j’arriverai à mettre en pratique, à voir …
    Courage en tout cas, et ne culpabilise pas de profiter de ces quelques jours de calme ou Nina sera chez sa grand mère, on a nous aussi le droit de souffler !

  20. Tout ne s’explique pas par le terrible two (three,four..)…chaque enfant a sa sensibilité et surtout à ces âges il leur est très difficile de gérer les émotions (aussi bien la joie que la colère)
    Mon ainée a 5 ans 1/2 c’est une enfant super sage,raisonnable MAIS souvent rien ne va,je l’emmène au resto elle est super contente et d’un coup,j’ai le malheur de mettre sa serviette « au mauvais endroit » et patatra c’est la soupe à la grimace…c’est dur mais je sais que la dessous se cache une réelle difficulté à gérer l’émotion,donc il ne faut pas focaliser sur la serviette,les pavés et la trottinette,qui ne sont que des prétextes.Elle vit beaucoup dans l’imaginaire aussi donc forcément la réalité la déçoit souvent,une grande sensibilité…il faut apprendre à gérer mais il y a aussi des belles choses avec une telle personnalité.Enfin quand même vive le ventre ou les grand parents de temps à autre 😉

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